Le bourg
LA MAIRIE de Neuilly est située le long de la départementale 34, au croisement de la départementale 146. Le bâtiment, de pan en T, est en pierres de taille calcaires de la région. Sa toiture est couverte d’ardoise.
Le bâtiment de la mairie abritait l’école communale. A partir de 1980 il ne restait que peu d’élèves, l’école a donc été fermée et les élèves ont été rattachés au groupement interscolaire Guipy Pazy Saint Révérien et un peu plus tard avec Brinon sur Beuvron.
L’école a été transformée au fil du temps, et aménagée avec une salle communale et un logement au 1er étage loués ponctuellement. Pour tous renseignements s’adresser en Mairie.
Fresques réalisées par les enfants du centre social de Brinon sur Beuvron avec la participation de l’association culturelle locale La Jarnosse sur les murs des garages de la mairie
L’EGLISE dédiée à Saint Martin comporte des parties des XII et XVIème siècles. Le chœur et le sanctuaire datent de la fin du XIIe siècle.
L’église Saint Martin a été entièrement restaurée au XIXe siècle. Le toit de l’église est couvert de petites tuiles plates en terre cuite de la région.
Son tympan, représentant Saint-Michel terrassant le dragon (1878) a été sculpté par monsieur le curé de Neuilly, Pierre CHAMOT. Ce tympan en pierre ocre de Bourgogne a été restauré en 1878 et en 1986.
Elle abrite une statue représentant Saint Martin partageant son vêtement, statue d’art populaire en bois sculpté et polychrome du XVIe siècle, classée aux Monuments Historiques en 1957. Saint-Martin Moine-évêque missionnaire, Apôtre de la Gaule est le premier saint à être vénéré sans avoir subi le martyr.
Le clocher est percé sur ses quatre faces de baie double. Sa flèche pyramidale est couverte d’ardoises.
Le clocher possède 4 gargouilles, il est éclairé par une rosace.
Le clocher possède trois cloches :
Emma de 1807, pèse 450 kg et donne le sol dièse,
Anna de 1881, pèse 650 kg et donne le fa dièse,
Maria de 1881, pèse 950 kg et donne le mi.
Le beffroi a été restauré en 2018.
Le vitrail, réalisé par Maître Verrier Bessac représentant l’épisode de la charité de Saint Martin, date du XIXème siècle.
Plaque apposée sur le mur de l’église
en mémoire de Monsieur Jean Rousseau, bienfaiteur de la commune, ancien habitant de FLASSY où une rue porte son nom.
LE PRESBYTERE a été réhabilité et dispose de deux logements à caractère social avec garage, jardin et verger loués à l’année.
MONUMENT AUX MORTS
Le monument aux morts de Neuilly est élevé en mémoire des 20 soldats de la commune morts pour la France. C’est un obélisque en pierre de Volvic. Son inauguration a eu lieu le 11 novembre 1925.
Y est inscrit « 1914-1917 A la mémoire glorieuse des enfants de Neuilly morts pour la France ».
STATUE DU PIED DE VIGNE
Le « pied de vigne » est le nom de la statue de pierre qui a été installée dans l’ancienne carrière sur la D34 entre la Mairie et le Marigny. Elle a été inaugurée au printemps 2011.
Cette statue a été sculptée par Sylvie BERRY, établie en Bretagne qui a choisi la FEMME comme source d’inspiration et comme technique la juxtaposition de différents aspects de taille en fonction de la nature, la composition, la couleur ou la dureté de la pierre. Celle utilisée pour la réalisation des sculptures vient de la région (carrière de la Grande Borne à Donzy).
La statue représente une plantureuse jeune femme qui soutient un pied de vigne et qui s’apprête à déguster les raisins d’une grappe appétissante : symbole à la fois de notre région viticole mais aussi d’un monde où la femme s’est libérée des contraintes sociales et culturelles qui entravaient son épanouissement.
Cette initiative a été soutenue par de généreux donateurs habitants du village et La Jarnosse.
Le nettoyage du site et le socle en béton et le banc de pierre ont également été réalisés par des habitants du village.
Notre statue devait faire partie d’une opération « randonnée du patrimoine » comme les 6 autres sculptées pendant la quinzaine de jours qu’a duré la première édition de ce symposium. Devaient s’y ajouter les œuvres réalisées lors du Symposium 2012 (sculpture sur bois) ainsi que celles des années suivantes.
Malheureusement, l'association organisatrice « Haut Nivernais art et patrimoine » de Chevannes-Changy créée par Maria et Viorel ENACHE n'a jamais donné suite à cette initiative.
Croix de mission
Calvaire situé sur la route vers Brinon en Beuvron face à celle de la Grange Journeau
LE TACOT ET SA GARE
La gare de Neuilly-Champlin est typique de l’architecture ferroviaire ornée de briques. Créée pour être une « carte d’identité », les gares ont toujours peu ou prou la même configuration : un rez-de-chaussée servant de guichet et de salle d’attente, un préau donnant sur les voies et un premier étage réservé au logement du chef de gare. Car, outre le fait de desservir les petits villages, le train permettait aussi de faire vivre beaucoup de familles : bagagiste, garde-barrière, chef de gare, guichetier…
Carte des anciennes lignes du Tacot Nivernais
Extrait du Koikispass d’octobre 2021
LES NOMS DES RUES
- Route du Tacot : la ligne du Tacot St Révérien – Brinon sur Beuvron passait par la gare de Neuilly-Champlin
- Route de la Jarnosse : du nom du ruisseau qui coule dans notre village
- Rue de la Fontaine.
- Place de l’Eglise : comme son nom l'indique
- Impasse des champs bourdon : nom des terres à l’arrière des maisons
- Place de l’abbé Pierre : pour rendre hommage au fondateur du Foyer du Bonheur, maison qui accueillait des femmes en difficulté construit dans le fond de l'impasse qui en porte le nom
- Rue du Foyer du Bonheur : voir plus haut
LES RUISSEAUX
Les ruisseaux La Vaucreuse et La Jarnosse traversent le village et se rejoignent au pont rue de la Fontaine pour former le Beuvron qui passe à Brinon.
LE PUITS de NEUILLY
Le puits de Neuilly est de plan circulaire. Il est construit en pierre crépies de ciment. Une pompe en fonte est fixée sur la plaque de métal qui clôt le puits. Son mécanisme est actionné par un volant en fer forgé.
Contrairement aux fontaines qui captent les eaux qui apparaissent en surface, les puits sont creusés dans le sol, à des profondeurs variables pour atteindre les eaux d’infiltration rassemblées dans les nappes phréatiques.
Jusqu’aux années 60, le mécanisme des puits était construit en bois. Dès la révolution industrielle, fin du XIXe siècle, le mécanisme est fabriqué en fer et les puits fonctionnent désormais à l’aide d’un système mécanique.